[ THOREZ - GOELANDS ]

Dans le cadre de l’Opération de Renouvellement Urbain et afin de pouvoir se définir comme un quartier à part entière, le site doit s’ordonner en lieux identifiables et complémentaires où les espaces ouverts retrouvent leur fonction structurante en accord avec le développement de la vie locale : l’avenue Ferdinand Buisson doit perdre son profil de pénétrante péri-urbaine pour mieux correspondre aux besoins de porosité du quartier.

Ainsi les 150 logements qui composent les résidences existantes Maurice Thorez et Goélands doivent abandonner leur statut d’isolat pour s’inscrire dans un tissu urbain constitué.

Les disponibilités foncières s‘offrent comme un champ des possibles dans le renforcement de l’offre et la diversité des types de logements.

Enfin cette entité régénérée, en phase avec la dynamique d’agglomération, doit s’ouvrir aux enjeux urbains d’aujourd’hui en matière de déplacements, d’environnement, de services de proximité…

Ainsi, dans le cadre des missions de maîtrise d’œuvre de la traverse urbaine paysagère et de la résidentialisation faisant suite à une étude de définition réalisée en 2006- 2007, les espaces publics anciennement routiers sont requalifiés pour offrir des zones plantées, synonymes d’îlot de fraîcheur, dédiés principalement aux piétons et aux cycles et où la gestion des eaux se fait de façon aérienne grâce à une large noue paysagère.

La création d’un kiosque, de jardins partagés ainsi que d’un square de jeux participe également à la reconquête des pieds d’immeubles de Maurice Thorez afin de dépasser l’unique relation public/privé au sein du quartier et favoriser ainsi l’amorce de communautés de voisinage.